Crise des bourses chinoises, chute du pétrole, craintes sur la croissance mondiale, inquiétudes géopolitiques, Brexit, … Les raisons d’agitation des marchés ont été nombreuses en 2016.
Le VIX, indice de volatilité du S&P 500 a bien reflété ces inquiétudes depuis le début de l’année. Après avoir navigué sur des niveaux historiquement élevés, au-delà de 20, en janvier et février, il est revenu sur des niveaux plus proches de sa moyenne historique à partir du mois de mars avant de rebondir fortement suite au vote sur le Brexit le 23 juin. Le début de la période estivale a marqué un net repli de l’indice de la peur, il évolue depuis la mi-juillet sur ses plus bas annuels et a même marqué le 19 août à 11,34 son plus bas niveau depuis plus d’un an. Cette baisse de l’indice s’est transposée sur les marchés actions, depuis la mi-juillet le CAC40 a ainsi évolué sans variations importantes au sein d’une bande entre 4 300 et 4 500 points.
Des indices similaires existent aussi sur les indices européens, il s’agit du VSTOXX pour l’EuroStoxx50 et du VCAC pour le CAC40. Ils évoluent aussi sur leurs plus bas annuels.
Très suivis, ces indices donnent la tendance de la volatilité sur les Warrants, plus la volatilité est basse moins les Warrants auront un prix élevé et plus leur effet de levier sera important.
Pour les investisseurs Warrants, se positionner lorsque la volatilité est dans un creux est même primordial lorsque le produit est très spéculatif.
Suivre l’évolution des indices de volatilité en plus de donner la perception du marché quant aux niveaux de risques actuels peut aider à optimiser son timing d’investissement.
Il est aussi possible de prendre position sur le VIX via les Turbos Illimités ou les Leverage et Short
Article tiré du magazine Strike 172 / Septembre 2016