Trump, Brexit, Qatar, Corée du Nord, Syrie… Malgré la multiplication des risques géopolitiques, la volatilité continue d’évoluer sur des niveaux historiquement très bas. En clôturant à 9,75 le 02/06, le VIX, indice de volatilité du S&P 500, a même inscrit un plus bas de 10 ans. Il se rapproche de son record de décembre 1993 où il était descendu à 8,89.
Les indices de volatilité européens sont eux aussi proches de leur plus bas, celui du CAC (VCAC) s’inscrit à 15 points et celui du DAX à 13,45 points.
Souvent appelé indice de la peur, le VIX mesure les anticipations des investisseurs quant à l’amplitude des mouvements à venir. Ainsi, un VIX à 10 points signifie que les investisseurs attendent en moyenne des variations de l’indice de +/- 10% maximum sur une année. Lorsque les incertitudes et donc la peur sont au plus haut, les indices de volatilité s’apprécient aussi énormément. A son plus haut historique en Octobre 2008, en pleine crise financière, le VIX a ainsi atteint 85,12 points.
Pour certains experts toutefois, cette baisse de la volatilité est trompeuse, elle reflète en effet les variations attendues de l’indice mais pas les variations attendues des actions qui le composent. Ainsi, si au sein d’un même indice les titres évoluent en ordre dispersé, la volatilité de l’indice restera faible mais celle de ses composants pourra être bien plus importante.
Commerzbank propose différents produits permettant de tirer profit des variations de volatilité, sur le future VIX avec des Turbos Illimités Call et Put mais aussi avec des Leverage et Short ayant des leviers de 1 et -1.
Il est aussi possible de prendre une position sur la hausse de la volatilité via des Warrants. En effet, les Warrants avec des échéances lointaines et en dehors de la monnaie sont très sensibles aux variations de volatilité. Ils s’apprécieront si la volatilité augmente mais baisseront si celle-ci diminue.
Article tiré du magazine Strike 182 / Juillet Août 2017