#dividendes, #CAC40, #rendement
Beaucoup d’investisseurs sélectionnent les actions qu’ils vont intégrer à leur portefeuille en fonction du rendement qu’elles procurent, c’est-à-dire de leur dividende. Ce n’est pas illogique, le dividende représente le revenu payé par l’entreprise aux détenteurs de son capital et cette donnée est facilement comparable avec d’autres placements (fonds monétaire, SCPI, livret A…). Pourtant, une fois l’investissement réalisé, la plupart des investisseurs se focalisent sur l’évolution du cours des actions qu’ils détiennent et beaucoup moins sur l’évolution du dividende.
Pourtant, l’évolution des cours et des dividendes sont assez différents, les dividendes varient de façon moins importante dans le temps que les cours. Sur les 20 dernières années du CAC40, les dividendes ont évolué avec un certain décalage par rapport aux cours des actions et avec un effet amortisseur important.
Ainsi en points d’indices, l’évolution des dividendes est assez impressionnante. Depuis 25ans, ils ont été multipliés par plus de 4. En 1993, les actions du CAC40 détachaient collectivement 41 points de dividendes. En 2019, ce sera près de 173 points, un plus haut historique. Pour 2020 et 2021, les analystes anticipent encore une hausse des dividendes, 192 points en 2020 et 205 en 2021. Un léger tassement à 199 points est attendu pour 2022.
En ce qui concerne les produits de bourse, le détachement du dividende n’a pas d’impact sur les produits possédant une maturité, celui-ci étant déjà anticipé lors de l’émission. Pour les Turbos Illimités et Illimités BEST, lors du détachement de dividende, la barrière et le prix d’exercice des produits sont ajustés du montant net détaché. Bien que le traitement diffère légèrement entre les produits, la conséquence est la même : aucun impact sur le prix.
Article tiré du magazine Strike 206 / octobre 2019