La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est l’occasion rêvée pour Donald Trump de pousser la « Relation spéciale » entre les deux alliés anglophones. C’est sans compter les prétentions chinoises et les ambitions de Boris Johnson. En effet, malgré tous les efforts de l’administration Trump pour persuader le premier ministre britannique de refuser l’accès du géant technologique chinois Huawei au déploiement du réseau 5G, Boris Johnson leur a proposé un accès limité. Ensuite, le Royaume-Uni a émis la possibilité de confier à la Chine la construction de la ligne de TGV qui reliera Londres au nord de l’île, le plus gros chantier européen, à 100 milliards d’euros. En agissant ainsi, Boris Johnson semble vouloir préserver l’indépendance de l’île en évitant de devenir le vassal des États-Unis.
Du côté chinois, ces projets se font la vitrine de leur savoir-faire en reflétant la confiance que place une grande puissance occidentale dans les entreprises chinoises. Pour contrer cette influence perçue comme une menace par les États-Unis, ces derniers pourraient envisager de prendre le contrôle d’une partie du capital de Nokia et d’Ericsson, les deux principaux équipementiers européens.
Les bons résultats des entreprises américaines ont contré les inquiétudes liées au coronavirus en faisant grimper les marchés ce dernier mois. Les produits les plus performants du mois sont des Call. Nous retrouvons parmi les plus fortes hausses, des Warrants sur des actions américaines telles que Microsoft, Tesla, Amazon, Adobe Inc… confirmant la bonne santé de l’économie américaine.
Strike 211, mars 2020
