Membre des « GAFA », avec Google, Apple et Facebook, Amazon incarne le modèle du monopole et de l’hyper-expansion. Fondée en 1994 comme une librairie en ligne, le site de e-commerce n’a eu de cesse d’étendre son offre pour être aujourd’hui le service de vente et de livraison le plus utilisé dans le monde. En septembre dernier, Amazon est devenue la 2nde société à passer le cap des 1000 milliards $ de capitalisation, quelques semaines après Apple. Habitué à une actualité chargée grâce aux lancements permanent de nouveaux services, de la livraison par drones aux systèmes d’assistants domestiques, l’hypermarché en ligne a encore fait les gros titres en fin d’année. En premier lieu, lors du « Black Friday » et du « Cyber Monday » : cette période offrant des remises importantes a permis à Amazon de battre son propre record en vendant plus de 180 millions de produits sur 5 jours. De plus, les mouvements contestataires en France ont eu un fort impact sur le commerce traditionnel, entraînant des fermetures de magasins lors de 2 week-ends avant Noël. Les consommateurs se sont alors tournés vers Amazon qui n’a pu que se frotter les mains de cette aubaine pour booster son activité et asseoir sa domination avec près de 20% de part de marché en France sur le commerce en ligne.
Néanmoins, Amazon et les autres géants sont régulièrement montrés du doigt pour le faible montant d’impôts payés en Europe au regard de leur implantation et de leurs résultats. Ceci devrait être un peu remis en question avec l’application dès le 1er janvier 2019, en France, d’une taxe sur ces sociétés qui devrait être étendue à d’autres pays européens par la suite. Le cours a aussi légèrement souffert depuis son plus haut début septembre, mais affiche toujours une progression de +30% depuis le 1er janvier 2018.
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Article tiré du magazine Strike 198 / Janvier 2019
