Le second mois de l’année 2018 aura fourni son lot d’émotions et laisse présager certains remous dans les semaines et mois à venir. Le 5 février, après des trimestres d’euphorie, un vent de panique né de chiffres économiques « trop » bons, s’est mis à souffler sur les bourses mondiales. La veille, la hausse des salaires en janvier aux Etats-Unis surprenait les marchés avec un plus haut depuis près de 10 ans. Les investisseurs ont vu cela comme l’élément déclencheur d’une spirale reflationiste qui tardait à se lancer et, couplée à une hausse des taux d’intérêts long terme, il n’en fallait pas plus pour faire décrocher les indices. 4,6% de baisse en clôture pour le Dow Jones, 3,91% pour le Nasdaq-100, puis respectivement 4,15% de baisse et 4,19% deux jours plus tard. Néanmoins, les indices européens résistaient mieux, le CAC 40 et le DAX 30 ne lâchant « que » 2,35% et 2,32% le 6 février, puis 1,98% et 2,62% le 9. Et depuis ? Les marchés affichent une certaine résilience, les indices américains sont revenus à leurs niveaux de mi-janvier et les indices européens ont repris quelques couleurs, leur baisse ayant été plus mesurée. Plus détaillée dans notre dossier « A la loupe », la volatilité a évidemment accompagné ces mouvements avec une amplitude portée disparue depuis plus d’un an.
C’est donc logiquement que les plus fortes performances depuis notre dernier numéro concernent majoritairement des produits « Put ». Exception faite du VIX, pour lequel le Turbo Illimité 463XZ a progressé de 616%, ainsi que Snap et Twitter dont les bons résultats ont permis d’aller à contre-courant de la tendance boursière. Le CAC 40 est à nouveau majoritaire sur les volumes traités dans toutes nos gammes, en particulier le LV15Z comme à son habitude.
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Article tiré du magazine Strike 189 / Mars 2018