août 2005
Tout autant que le niveau d’achat ou de vente d’un actif, l’analyste technique est intéressé par le timing de son opération. Le temps, qui correspond à l’axe horizontal sur les graphiques de prix, est donc un élément qu’il se doit de maîtriser.
Certains brillants économistes (Kondratieff par exemple) remarquèrent que la vie économique est régie par des cycles, c’est à dire par l’observation d’une période de temps déterminée entre deux points extrêmes de marché, cette période se répétant sur les points extrêmes suivants. En effet, il est possible d’identifier pour les cours des matières premières, les indices des prix ou bien le cours des actions des comportements cycliques. Bien évidemment, il existe différents niveaux de lecture, un peu à la manière des poupées russes : les cycles dits longs termes, d’une durée supérieure ou égale à deux ans, les cycles saisonniers, un an, les cycles intermédiaires, de 9 à 24 semaines, et les cycles dits de trading qui sont de 4 semaines. Kondratieff quant à lui mit en lumière l’existence d’un cycle d’activité économique d’environ 54 ans…
Mais l’investisseur actif sera lui majoritairement intéressé par les cycles d’une durée inférieure ou égale à un an. Tout d’abord, il s’agit d’identifier un cycle. On commence par observer et répertorier les différents points bas d’un graphique, de telle manière à mettre en évidence visuellement une certaine périodicité. Les cycles sont alors définis par différentes amplitudes, durées et phases. Par exemple, sur le graphique, on remarque que les points bas ont une périodicité de 8 à 9 semaines. La détermination des cycles sera donc essentiellement graphique. On remarque également que le cycle de trading de 28 jours (4 semaines), se retrouve à l’intérieur du cycle mis en évidence.
Dès lors, la reconnaissance d’un cycle pourra servir pour initier une position acheteuse sur un point bas de marché, à condition bien-sûr que la tendance générale soit acheteuse.