10 : c’est le niveau franchi à la baisse en clôture par le VCAC les 8, 18 et 19 décembre de cette année. C’est la deuxième fois seulement, après avril 2005, que l’indice de volatilité du CAC 40 s’aventure en dessous de ce seuil.
Cet évènement clôture ainsi une des années les moins volatiles depuis la création de l’indice. Le VCAC affiche une moyenne de 14 points sur l’année, 8 points de moins qu’en 2016.
Il s’agit surtout des variations quotidiennes de l’indice qui n’ont jamais été aussi faibles ; depuis le début de l’année seules deux séances ont affiché des variations supérieures à 2%. En moyenne, depuis la création du CAC, ce genre de variations se produit une fois toutes les deux semaines !
A l’inverse, près de 2/3 des séances se sont terminées avec une variation inférieure à 0,5%, c’est deux fois plus que la moyenne depuis la création de l’indice.
Ces faibles variations quotidiennes ne sont toutefois pas synonymes de marché atone. A date, la performance annuelle de l’indice est ainsi supérieure à 10%, ce qui surpasse les +8% enregistrés en moyenne par le CAC40 depuis sa création.
En revanche, les conséquences de cet affaissement de la volatilité peuvent être importantes pour certains produits de Bourse. Les anticipations de variations sont plus faibles et le risque potentiellement moins important. Le prix d’un Warrant sera ainsi moins élevé et son effet de levier plus important.
Il existe plusieurs façons de se positionner sur la volatilité. Avec les Warrants tout d’abord, une éventuelle remontée de celle-ci aura un impact positif sur leur prix. Les Warrants, avec une date d’échéance longue notamment, y seront les plus sensibles. De façon plus directe enfin avec les Turbos Illimités et les Leverage et Short sur le VIX ; ces produits vous permettent de profiter des variations à la hausse (avec les Calls) ou à la baisse (avec les Puts) de l’indice de volatilité du S&P 500.
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Article tiré du magazine Strike 187 / Janvier 2018