La liquidité est le fluidificateur essentiel des marchés financiers, elle permet de maximiser les chances de rencontre entre offre et demande et constitue l’intérêt essentiel d’un marché organisé comme la bourse.
Juillet, août, décembre… Ces mois de congés sont traditionnellement associés par les investisseurs à des mois de volumes et liquidité réduits. Mais cet à priori résiste-t-il à l’épreuve des faits ? Les vacances influent-elles sur l’activité des investisseurs ?
En moyenne depuis 2011, 68 milliards d’euros sont échangés chaque mois sur les actions composant le CAC40. La variabilité mensuelle de ces volumes s’avère au final assez faible, comme le montre le graphique ci-dessous représentant les volumes échangés par mois entre 2012 et 2015.
Le mois de juillet est le 5ème mois le plus actif et ne subit donc pas du tout l’effet d’un départ estival des investisseurs. Août et décembre font bien partie en revanche des mois où les échanges sont les plus faibles mais ils restent toutefois très proches de la moyenne et la liquidité reste assurée.
En observant les volumes à l’échelle quotidienne, on note en revanche que pour certains jours bien spécifiques, les volumes sont diminués de façon très importante, suffisamment pour affecter la liquidité de certaines valeurs. C’est notamment le cas du 14 juillet et du 15 aout, pour lesquels les échanges sont en moyenne 30% plus faibles. Le 24 et le 31 décembre restent les jours les moins liquides de l’année avec une diminution de plus de 50% des volumes.
En dehors de certains jours bien spécifiques, la liquidité du marché action est donc assurée de façon continue sur l’année. En ce qui concerne les produits de Bourse, c’est encore plus simple puisque l’émetteur a un contrat d’apporteur de liquidité avec Euronext.
Article tiré du magazine Strike 175 / Décembre 2016
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