Après que l’improbable soit devenu réalité en 2016 avec le Brexit et l’élection de Donald Trump, le marché craint l’extension de la vague populiste dans une Europe au calendrier électoral très dense en 2017. Le 15 mars les néerlandais voteront ainsi dans le cadre d’élections législatives et le 24 septembre les allemands seront appelés aux urnes pour les élections fédérales. Ce sont toutefois les élections françaises (présidentielle 23 avril-7mai et législatives 11-18 juin) qui occupent le plus les investisseurs. Les programmes économiques et politiques des candidats extrêmes font peur au marché avec certaines mesures (redénomination de la dette, protectionnisme, sortie de l’euro et/ou de l’UE) et des effets de second tour (inflation, dislocation de l’union européenne) potentiellement catastrophiques pour l’économie.
Cette éventualité est de plus en plus prise au sérieux par les investisseurs, avec comme première conséquence l’augmentation des taux de la dette française. Ainsi, l’écart de taux entre l’OAT (dette française à 10 ans) et le Bund (dette allemande à 10 ans) a augmenté fortement en passant de 0,48 à 0,76% entre le 20 janvier et le 20 février.
Cette augmentation est directement corrélée à l’évolution des probabilités de victoire des candidats extrêmes, elles-mêmes dérivées des cotes actuelles des différents candidats proposées sur les sites de paris en ligne.
La plupart des investisseurs anticipent la poursuite d’une variation de l’écart de taux entre la France et l’Allemagne en fonction des chances perçues de victoire des candidats extrêmes.
Commerzbank propose des Turbos et des Leverage/Short sur les Futures OAT et Bund permettant ainsi de se positionner sur des scénarios d’écartement ou de resserrement de cet écart de taux.
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Article tiré du magazine Strike 178 / Mars 2017